1er juin 2021 : Journée Mondiale des Parents

Le saviez-vous ?

Entre la fête des mères et celle des pères, il y a la journée mondiale des parents. Proposée par l'ONU, elle existe depuis septembre 2012.

"La responsabilité première des parents a, de tous temps, été de prendre soin des enfants, les protéger et leur assurer un développement harmonieux.

La famille doit garantir aux enfants un climat de bonheur, d'amour et de compréhension, leur permettre de grandir et les rendre aptes à affronter l'avenir."

Source : www.journee-mondiale.com

Aucun enfant ne demande à naître.

C'est le parent qui prend cette décision. Il doit donc l'assumer jusqu'au bout, envers et contre tout. Même pendant les confinements. Même quand l'école ne peut l'accueillir.

Entendre des parents se plaindre de devoir supporter leurs enfants ou râler parce qu'ils ne pouvaient pas les "lâcher" dans une classe d'école, a été douloureux pour moi qui pleure la disparition brutale de ma fille, depuis un peu plus de 2 ans.

J'imagine que ce fut le cas aussi pour les autres mères endeuillées avec qui je suis en contact. Y compris celles qui sont nées endeuillées parce que leur bébé mort-né ou décédé prématurément.

Je me suis demandé plusieurs fois : "Mais... pourquoi ces gens-là ont-ils choisi d'avoir des enfants, s'ils s'en plaignent maintenant ?"

Une question que je m'étais déjà posée, alors que j'étais encore une jeune femme célibataire et sans enfant.

Personne n'oblige personne à avoir des enfants dans notre société, n'est-ce pas ? Alors pourquoi en avoir si c'est pour s'en plaindre ensuite ?

Et n'allez surtout pas me répondre que c'est la société qui veut ça !

Comme je l'ai déjà dit plusieurs fois, la société, c'est nous.

C'est nous qui la constituons, c'est nous qui votons et élisons nos représentants.

C'est nous qui acceptons et validons souvent par le silence, certaines comportements.

Il serait temps de cesser de confondre la société, le gouvernement et les médias.

A méditer.

Ne vous plaignez jamais de la présence de vos enfants.

Certains parents pleurent l'absence des leurs.

Bien à vous,

Estelle