Non à la précipitation : Accepter son propre rythme.

J'étais une experte du multitâche. Mais ça, c'était avant. Avant le burn-out, avant le syndrome de stress post-traumatique (SSPT), avant le drame qui a frappé ma famille, il y a 6 ans.

Maintenant, si je ne fais pas au préalable une liste plus ou moins précise de ce que je souhaite accomplir dans la journée, pour ensuite traiter une chose à la fois, je suis coincée. Littéralement coincée.

Est-ce que ça m'embête ? Oui.

Mais est-ce que c'est grave ? Non.

Parce que, malgré tout, j'avance et, c'est déjà décidé – j'avancerai toujours !

J'avoue qu'il m'arrive souvent de regretter l'époque où je jonglais avec tout, telle une acrobate aguerrie. Pourtant, de plus en plus régulièrement, je réalise que je me donnais peut-être beaucoup de mal pour pas grand-chose. Comme me le répète souvent ma mère :

« Ce qui doit arriver, arrive. »

Et comme le disait si sagement ma fille, alors âgée d'à peine 17 ans :

« L'important, c'est de progresser ! »

Aujourd'hui, mon objectif principal est de cultiver mon bien-être et ma paix intérieure. C'est pourquoi je dis maintenant :

« Non à la précipitation ! »

La précipitation peut nous mener au précipice, si nous n'y prenons pas garde. Et ce n'est pas notre objectif !

Quand ça ne va pas, ça ne va pas – et c'est comme ça !

J'ai finalement compris que pour aller mieux, il fallait accepter ces moments où je n'ai plus la force de rien faire. J'ai appris à les voir comme des messages que m'envoient mon corps et mon esprit, me disant de ralentir ou de faire une pause.

J'ai et j'aurai toujours confiance en moi. Parce que je sais qui je suis et que j'accepte qui je suis.

Je suis forte, même si je suis affaiblie, parfois.

Je suis résiliente, même si je suis fragile, à certains moments.

Je suis heureuse, même si je suis attristée, de temps en temps.

Je suis guérie, même si je suis accablée, quelques jours par an.

Je suis dynamique, même si je suis ralentie parfois.

Je suis positive, même si je suis... un peu en colère, en ce moment.

Il y a ce qui a été, ce qui est, et ce qui sera.

Alors, je continue d'avancer – peut-être moins facilement qu'avant, mais je ne renonce pas. Je vais à mon vrai rythme. Prendre soin de soi, c'est aussi ça.

Voici ton affirmation du jour :

« J'avance à mon propre rythme, car il est plus important pour moi d'aller loin que d'aller vite. »

Souviens-toi : Ton parcours t'appartient. Chaque pas en avant, aussi petit soit-il, est un progrès. Ton rythme actuel est parfait pour là où tu en es maintenant. Accepte-le, honore-le, et continue d'avancer avec bienveillance envers toi-même et détermination.

Merci à toi de m'avoir lue jusqu'ici.

Prends bien soin de toi et de tes pensées,

Estelle

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