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Lumière sur...#2 Christelle BASSEGA, créatrice de Henriette & Sergent.

Dernière mise à jour : 9 mars 2021

C'est lors d'un salon spécial pour entrepreneur-es organisé par l'Adie, que j'ai rencontré la merveilleuse et talentueuse Christelle BASSEGA.

Elle y tenait son propre stand et j'ai été littéralement hypnotisée par un de ses produits : sa tartinade Patate douce-Rhum-Vanille, dite « Océanienne ». Ce fut comme si le bocal lui-même m'avait appelée et sommée de le consommer sur le champ !


J’avoue avoir été impressionnée par Christelle, ce jour-là. Elle semblait si à l'aise dans sa position de jeune entrepreneure, que je n'ai pu résister à l'envie de lui poser des questions sur ce statut, qui fait tant rêver et si peur, à la fois.

Que ne fut ma joie lorsqu'elle accepta de me répondre en toute franchise et en toute simplicité, un peu comme ses tartinades, finalement !

C'est donc en toute logique qu'elle fait partie des femmes entrepreneures, que je souhaite interviewer pour mon blog #MyHappinessTherapy aka #MHT.

Pour rappel, à travers cette série de publications sur le thème de l’entrepreneuriat féminin, mon but est non seulement de partager le vécu et le ressenti de femmes qui ont déjà atteint ou dépassé l’étape symbolique de la création officielle de leur structure, mais aussi d'inspirer et d’encourager celles d'entre nous qui sont encore en questionnement, en réflexion ou en pleine conception de leur(s) produit(s) ou gamme de services.


Aujourd'hui, j’allume donc le projecteur sur… Christelle BASSEGA et www.henriette-et-sergent.com

SE : Quel est le statut de ton entreprise ?

CB : J’ai d’abord testé mon activité en auto-entrepreneure. Ce statut était à la mode et je me suis laissé embarquer. Puis, je l’ai récemment clôturé pour me mettre en couveuse. Ça me laisse le temps de mieux développer et consolider mon business.

SE : Et quand penses-tu le créer officiellement ?

CB : Le temps ne fait plus partie de mes préoccupations. Ce n’est plus la course. Je choisirai le statut de mon activité en temps et en heure.

SE : Bien vu !... Quand t’es-tu décidée à créer ton activité ?

CB : J’ai décidé de devenir entrepreneure après un burn-out en 2015. J’étais mal dans ma peau, malheureuse et harcelée par un collègue. Je criais tout le temps sur mon fils et un jour mon corps m’a lâché. Et là, j’ai dit « stop », mais il m’a fallu trois ans pour trouver le courage de me lancer.

SE : Hmm... Effectivement, la réflexion peut prendre du temps, mais cela en vaut tellement la peine ! Pour faire ce genre de choses, il faut être suffisamment prête… Peux-tu nous résumer ton parcours professionnel et nous raconter comment tu en es arrivée là où tu en es aujourd'hui ?

CB : J’ai toujours été dans le commerce (vendeuse, manager, responsable de boutique). J’ai appris sur le tas et j’ai évolué grâce à mon travail et aux formations.

SE : Et quelles sont les compétences qui t’ont aidée à développer ton activité ?

CB : Ma passion pour la cuisine m’a grandement aidée. Mon parcours dans le commerce, aussi. Ma curiosité et mon envie d’apprendre tout le temps, également.

SE : Quelles sont les compétences et les qualités que tu as eu à développer pour progresser vers tes objectifs ?

CB : Ma créativité. Je ne me savais pas du tout capable de créer quoi que ce soit.

Si on m’avais dit, un jour, que je serai capable d’inventer des recettes, un logo, des packaging… j’aurai rigolé !

J’ai aussi développé mon sang-froid et ma capacité d’analyse. Le souci est que maintenant je réfléchis trop. (Grimace)


SE : Je vois tout à fait ce que tu veux dire ! (Rires)... Qu’est-ce que cette aventure t’a révélé sur toi-même ?

CB : En vérité, j’apprends encore des choses sur moi, mais je n’ai plus peur de me remettre en question et de dire que je me suis trompée. Je n’ai plus honte de poser des questions et tant pis si je passe pour une « teubé », parfois. Du moment que j’ai les réponses, ça me va !


SE : Bien dit !... Et si c’était à refaire, que changerais-tu à ta démarche ?

CB : Je prendrais mon temps et j’écouterais moins les gens.

Je ferais le tri dans les conseils que j’ai reçus et qui m’ont fait perdre du temps, parfois. J’attendrais avant de communiquer sur mon activité. Je l’ai fait trop tôt. Et j’apprendrais à dire non plus tôt, aussi… Mais bon, en même temps, on apprend en faisant des erreursJe n’ai pas lâché. C’est le principal !

SE : Tout à fait d’accord !... Alors, quel(s) conseil(s) donnes-tu à une débutante ?

CB : Je lui dirais de prendre son temps, de peser le pour et le contre et de savoir dire non.

SE : Et pour finir, as-tu un message pour tes client-es ?

CB : Henriette & Sergent, c’est moi et tout mon cœur !

Wow ! Merci énormément à Christelle d’avoir pris le temps de répondre à ces questions.

Je peux te confirmer qu’il y a beaucoup d’amour dans ses créations.

Goûter, c’est devenir accro !

Je n’ai donc besoin de te dire que, dès que les commerces comme le sien ont pu reprendre leur activité, j’ai aussitôt passé commande. J’ai reçu mes deux pots de tartinades et, deux jours plus tard, il ne m’en reste déjà plus que la moitié...

Que tu sois futur-e entrepreneur-e ou pas, j’espère que cette interview t’a plu.

Si tu as d’autres interrogations, n’hésite pas à les poser en commentaire. Je ferai de mon mieux pour y répondre. En attendant, tu as tout mon soutien et tous mes encouragements.


 

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C’est tout ce que cela prend, pour soutenir

l’#entrepreneuriat féminin et les femmes #inspirantes !

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