Bienvenue en octobre !
Dernière mise à jour : 11 nov. 2020
Hello,
J’espère que tu vas bien, ainsi que tout ton petit monde.
Je suis sûre que tu prends toutes les précautions nécessaires pour continuer de vivre heureuse/heureux, malgré la situation sanitaire, économique et sociale actuelle, et je t’encourage vivement à ne pas céder à la peur ou à la panique, que certaines personnes, notamment les médias, tentent de nous insuffler.
Déconnexion - Re-connexion
Tu auras certainement remarqué que j’ai été moins présente sur le blog, au cours du mois de septembre 2020. Je sais que je t’ai manqué. Tu m’as manqué aussi. (sourire)
Je sais aussi que tu as bien compris pourquoi je m’étais absentée momentanément, et que tu ne m’en veux pas. Je t’en remercie d’ailleurs chaleureusement.
J’ai effectivement sous-estimé mon ressenti par rapport à l’anniversaire de ma chère Claire, le 5 septembre dernier. Heureusement, c'était aussi le premier anniversaire du blog. Cela a permis d'atténuer un peu l'émotion.
L’an dernier, à cette même époque, cela s’était plutôt bien passé, compte tenu des circonstances. C’est pourquoi, je me suis tout simplement imaginé que, 365 jours plus tard, je le gérerai encore mieux. Vraisemblablement, je me suis trompée.
On dit souvent que le temps aide à guérir les blessures. Eh bien, permets-moi de te dire que, dans ma situation très particulière, cela ne semble pas s'appliquer.
On dit aussi que perdre un enfant est la pire chose qui soit. Et là, je peux te confirmer que c’est une perte qui n’est pas du tout comparable aux autres. Je pense (et je ne suis pas la seule) que c’est un deuil impossible à faire. Il faut se le tenir pour dit.
Quand on perd son enfant, on perd beaucoup plus qu'un simple pan de sa vie. On perd ce qui est ET ce qui aurait pu être. On n'a plus qu'une seule option : vivre avec ce qui ne sera jamais.
Comprends-moi bien, on ne renonce pas à son enfant. On ne peut pas. On s'efforce juste de vivre sans sa présence physique, ce qui, bien évidemment, crée un vide très douloureux en soi et dans sa vie. Un vide qui, si on n'y prend pas garde, peut s'étendre au-delà et finir par nous engloutir toute entière/tout entier. On perd donc, selon moi, une partie très importante de son présent, puisqu'on ne pourra jamais la vivre, alors qu'on ne rêve que de cela. On est comme à cheval entre la réalité et l'espoir que tout cela ne soit qu'un stupide cauchemar.
Notre cerveau n'est pas entraîné à gérer ce genre de choses. Notre construction mentale ne le prévoit pas.
On doit aussi s'entraîner tous les jours à transposer toute une partie de son futur, dans une réalité que tout son être refuse. On doit apprendre à vivre sans toutes ces choses que l’on s'imaginait faire, vivre, partager avec son enfant. En effet, toutes les occasions d’être fière/fier d'elle ou de lui, d’être pris-e dans ses bras ou de la/le prendre dans ses propres bras, tous les regards complices, les clins d'oeil, les sourires en coin, les rires gras pour pas grand-chose, sinon pour rien... nous sont volés à l’instant-même où cette/cet enfant quitte le monde des humains. Et même si on arrive à entretenir son souvenir ou à reconstituer sa présence spirituelle via un certain nombre de choses matérielles ou immatérielles, une partie de soi, la partie humaine, reste cruellement affectée, endolorie, et, en ce qui me concerne, cette douleur s’accompagne souvent d’une colère latente et fatigante, pour ne pas dire, épuisante.
Alors, j’ai eu besoin de moi pour moi. Et puisque cela fait partie des recommandations que je prononce régulièrement, j’ai appliqué mes propres principes à moi-même : repos, détente, relaxation... et même un peu d'évasion.
Partage de Bonheur !
Heureusement, j’ai une vraie bonne amie qui a eu :
1. la très belle idée de se marier, le 26 septembre dernier, et
2. la très belle idée de m’inviter à cet heureux événement. (sourire)
J’ai donc eu la chance de pouvoir faire une seconde parenthèse enchantée dans la région de Pau et de Tarbes, où la vie est incroyablement différente de celle en région parisienne. Je dois avouer que cela me fait parfois réfléchir et me demander combien de temps encore je vais rester vivre en bordure de Paris.
Les réceptions mairie et église étaient toutes deux très réussies. Il paraît que mon speech à l’église a beaucoup plu, ainsi que ma voix qui, sans que je m’en rende compte, a résonné dans toute l’édifice.
Aaah Gospel, quand tu nous tiens !
Cette célébration de l’amour et de la vie fut aussi l’occasion pour moi de rencontrer de bien charmantes personnes et de me faire de nouvelles-veaux ami-es. Ce qui a eu pour effet de réchauffer mon petit cœur.
Ça, plus le fait d'avoir ri, chanté et dansé toute la nuit.
En parlant de petit cœur, ce mois d’octobre tout neuf est aussi celui de mon anniversaire (le 6). Je te confirme que j’ai bien prévu de le célébrer, de me chouchouter et de me faire chouchouter. J'ai même déjà commencé.
Je veux aussi sortir davantage (=travailler un peu moins), rire, chanter et danser un peu plus souvent que ces derniers mois. Parce qu’il est absolument hors de question que je reste assise là, à me morfondre et attendre gentiment que la grande "courge" drapée de noir vienne me chercher. Quelle que soit ma vitesse, je préfère être en mouvement le jour où elle viendra m’emmener. Je pense même que je vais la faire me courir un peu après. Hé hé hé… Non mais, et puis quoi encore ? Je n'ai pas prévu de lui faciliter le travail, à celle-là !
Écrire, écrire, écrire...
J’avoue avoir pris pas mal de retard, de ce côté. Pour autant, toutes mes notes sont intactes et mes carnets de notes n’ont pas cessé de se remplir. Je te promets de rattraper mon retard d'une façon ou d'une autre. Je sais que tu comptes sur moi et je ne te ferai pas faux bond, ce n'est pas dans ma façon de faire. D'ailleurs, j'ai de belles surprises en réserve et je compte bien les partager avec toi.
Comme tu le sais maintenant, accéder au blog te permet déjà de profiter de nombreux et précieux conseils pour changer ta façon de voir la vie et de la vivre. En me suivant, ici ou sur mes réseaux sociaux, tu entames un processus d’évolution sur le plan personnel et tu apprends à développer ta mentalité de gagnant-e. Tu bénéficies également d’une bonne dose de motivation et d’inspiration, parce que, ça aussi, c’est une de mes spécialités. Tu découvres comment prendre soin de toi, sans complexe.
La résilience, cette capacité à surmonter les difficultés et les événements douloureux de la vie, est, comme tu as pu le constater, une faculté que j’ai su développer au fur et à mesure de mes récentes années d’existence, et mes coachings personnalisés l’incluent systématiquement. C’est pourquoi, on en parlera de plus en plus souvent sur le blog.
J’ai pu me rendre compte, au fil de certaines discussions avec certain-es d’entre vous, que c’était un sujet devenu récurrent, surtout en ce moment, tant cette année 2020 est éprouvante, moralement et psychologiquement, pour beaucoup d’entre nous.
Tu peux donc d’ores et déjà compter sur moi pour t’encourager à tenir bon ou te fait rire pour soulager la pression d'où qu'elle vienne.
Le rire est une thérapie en laquelle je crois fermement. L'autodérision aussi.
Même si tout n’est pas rose, tout n’est pas noir, non plus. Même si tout n’est pas beau, tout n’est pas laid, non plus.
Sois convaincu-e que pour chaque chose laide, qui se passe dans le monde, il s’en passe aussi une belle. De même, pour chaque personne mauvaise, il existe une bonne personne.
Il y a des gens bien sur cette Terre.
Cherche-les et tu les trouveras. Et si tu trouves qu’il n’y en a pas encore assez, alors deviens l'une d'entre elles. Ainsi, chaque fois que tu passeras devant un miroir ou une surface réfléchissante, tu verras… quelqu’un de bien… et tu seras rassuré-e !
Merci beaucoup de m'avoir lue jusqu'ici.
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